Malgré le sérieux coup de semonce de la journée intersyndicale du 19 janvier avec plus de 2 millions de français qui se sont mobilisés, mis en grève et/ou manifestés pour dire non à la réforme des retraites, le gouvernement reste, pour l’instant, déterminé à réformer les retraites. Et maintient son calendrier sur le mode du pas de charge.
Présenté en Conseil des ministres le 23 janvier, le texte, via un projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale (PLFRSS), pourrait être examiné en commission à l’Assemblée nationale le 30 janvier. Soit la veille de la prochaine journée interprofessionnelle de grève et de manifestations annoncée par l’intersyndicale.
Mais d’ici le 31 janvier, la pression est maintenue. Ainsi, le 23 janvier, l’UD FO de Paris a organisé un rassemblement près de l’Assemblée nationale. Dans la fonction publique, les huit organisations de l’intersyndicale (dont l’Union interfédérale FO) ont déjà annoncé un nouveau débrayage massif le 31 janvier. La FNEC FP-FO, qui a comptabilisé 75 % de grévistes dans l’Éducation nationale le 19 janvier, a d’ores et déjà appelé à multiplier les assemblées générales dans les établissements pour poursuivre la mobilisation et son amplification.
Si le gouvernement s’entête à vouloir reculer l’âge légal de la retraite à 64 ans, ce sera le blocage du pays, prévient la fédération, visant à faire que la date du 31 janvier soit encore plus forte que le 19 janvier, qualifié de puissant encouragement
Cette mobilisation massive démontre, comme le confirme les sondages, qu’une immense majorité des Français est contre cette réforme injuste et inacceptable qui va à l’encontre des intérêts des Français.
Le système de retraite par répartition n’est pas en danger et cette réforme brutale ne se justifie en rien, si ce n’est de répondre aux injonctions de l’Union Européenne et de créer un nouvel impôt sur le travail qui ne repose que sur salariés.
Restons mobilisés le mardi 31 janvier 2023 pour aboutir au retrait de cette réforme.
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