A la demande de FO, l’impact de la réforme de l’assurance chômage fait l’objet d’une nouvelle étude réalisée par l’Unédic .
Ce document estime qu’avec ses dernières modifications, près d’1,15 million de demandeurs d’emploi pourraient voir leur allocation réduite de 17 % en moyenne au 1er juillet. Des estimations qui vont bien au-delà des 800 000 estimés par la précédente analyse de l’organisme paritaire datant de novembre 2020.
Dans un courrier envoyé mardi 13 avril à l’Unedic, le ministère admet que les salariés qui ont été en congé maternité, en arrêt maladie ou en chômage partiel seront moins bien indemnisés à partir du 1er juillet. L’étude a comparé deux salariées au Smic, qui justifient des mêmes périodes d’emploi et d’inactivité sur une période de référence identique. La première, qui a été en congé maternité et en arrêt maladie pendant six mois, sera fortement pénalisée. Elle touchera une allocation chômage de 457 euros par mois, contre 654 euros pour la seconde. Soit quasiment 200 euros de moins, ce qui pose un gros problème d’équité.
Le ministère du Travail s’est dit prêt à travailler avec l’Unédic pour corriger des « effets non voulus » de la réforme n’excluant pas une modification du décret.