Pour FO, notre objectif est clair : un salarié, au 31 décembre 2023, avec la mise en place du nouveau dispositif conventionnel de la métallurgie au 1er janvier 2024, ne devra subir aucune perte de rémunération au 31 janvier 2024. Mieux, il pourra parfois être gagnant, ce qui peut être rassurant dans le cadre de l’attractivité de notre branche.
Chez Schneider Electric, un accord de « transposition » du système actuel vers le nouveau sera négocié en 2022.
Dans le cadre de la refonte du dispositif conventionnel de la métallurgie à laquelle participe la Fédération FO de la Métallurgie, neuf thèmes ont été déterminés. Parmi eux : les rémunérations (prime d’ancienneté, salaires minima hiérarchiques *, indemnité de travail de nuit ou d’équipe successive, etc.)
Au terme de nombreuses séances de négociation au cours desquelles les interventions de FO Métaux ont été déterminantes, un projet d’accord a été proposé pour une mise en réserve, que FO Métaux a décidé de valider.
Cette décision est motivée notamment par le fait que ce projet de texte sauve et pérennise la prime d’ancienneté pour tous les salariés de la métallurgie, même embauchés après entrée en vigueur du dispositif conventionnel.
FO Métaux a arraché le maintien de la négociation de cette prime au niveau des territoires.
C’est aussi à ce niveau que les négociations seront menées pour garantir ou compenser notamment les primes ou indemnités qui n’auront pas été négociées au niveau national. Aucun salarié ne sera perdant sur la prime d’ancienneté avec ce nouveau dispositif.
Les salaires minima hiérarchiques seront négociés au niveau national sur la base d’une grille unique, de l’ouvrier au cadre.
(*) Les salaires minima hiérarchiques correspondent à une garantie minimale conventionnelle de salaire au-dessous de laquelle le salarié ne peut pas être rémunéré.
« Quel que soit le sujet, FO est et sera toujours un acteur majeur de la négociation, notamment pour l’emploi dans l’industrie. C’est ainsi que nous obtenons des avancées et des garanties pour les salariés ».
Frédéric Homez, secrétaire général de la Fédération FO de la Métallurgie