En septembre dernier, la Direction de Schneider Electric a annoncé la transformation de son activité Moyenne Tension, au travers de transferts intra France et externes Europe plus des rocades de productions, incluant :
- 3 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE), incluant : La fermeture des sites de MG Loire (Saumur) et SEEF Lattes (Hérault) et la suppression de tous leurs emplois (employant environ 80 salarié(e)s chacun), une transformation du site de EMT (Le Fontanil/Grenoble)
- Le renforcement des sites de Mâcon (Cellules) et de EMT (ECOFIT)
- Les sites de France Transfo, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs et SFCME Libourne ne sont pas concernés (jusqu’à quand ?)
Ce sont environ 400 emplois directs ou induits au total qui sont impactés par la réorganisation de la branche Moyenne Tension.
Ne pouvant pas cautionner ce désastre humain et industriel porté par la Direction, ni bien sûr la fermeture des sites de SEEF Lattes et de MGL provoquées par des réorganisations et délocalisations successives, FO a tenté – et tente encore – de peser sur les négociations pour accompagner au mieux les salariés impactés.
Des avancées ont été obtenues pour améliorer les conditions de :
- reclassement interne, afin de favoriser le retour à l’emploi au sein du groupe Schneider Electric
- cessation d’activité anticipée (CAA) ou « pré-retraite », pour assurer une meilleure transition vers la retraite
- reclassement externe (mobilité, formation, création d’entreprise), pour accompagner les salariés vers une situation d’emploi stable à l’extérieur du Groupe.
Pour limiter les licenciements, un accord de rocade a été négocié en parallèle au niveau du territoire.
Pour les dernières négociations, certains dispositifs restent prioritaires pour FO afin d’améliorer les mesures sociales à la hauteur du préjudice subi :
1) Que les salariés plus anciens et volontaires puissent envisager un repos bien mérité (à partir de 56 ans pour les carrières longues), jusqu’à 52 mois rémunérés à 100% et/ou partiellement.
2) Faciliter le repositionnement interne des salariés impactés, faisant en sorte qu’ils soient prioritaires sur leur bassin d’emploi.
3) Des mesures complémentaires pour améliorer :
- en reclassement interne, les conditions existantes de mobilité groupe (primes, coefficient et conditions) pour ceux qui souhaiteraient changer de région (avec déménagement et sans déménagement)
- en reclassement externe, amélioration des Indemnités Conventionnelles de Licenciement + primes.
Pour le site d’EMT, FO valide les avancées positives du PSE local qui faciliteront le reclassement du plus grand nombre de salariés et limiteront les licenciements secs mais les inquiétudes subsistent pour ceux qui restent.
Pour les sites isolés de SEEF à Lattes et de MG Loire, il n’y a pas de sites Schneider Electric à proximité ayant des activités équivalentes, et les salariés ne pourront donc pas ou peu être reclassés sur ces bassins d’emploi.
FO soutient les équipes locales afin que les négociations des deux PSE puissent continuer et que la Direction reconnaisse le préjudice que constitue pour les salariés concernés la fermeture de leur site, afin d’obtenir des primes supplémentaires de préjudice.
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